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 ROUSSEAU ( apôtre de la nature )

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moumoune
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moumoune


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MessageSujet: ROUSSEAU ( apôtre de la nature )   ROUSSEAU ( apôtre de la nature ) Icon_minitimeMer 21 Sep - 20:36

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Rousseau (1712 - 1778)
«Jean-Jacques», apôtre de la Nature



Le futur écrivain est né à Genève, le 28 juin 1712, dans la
famille d'un horloger. Sa mère meurt en couches et son père doit
l'abandonner à un âge encore tendre aux soins d'un pasteur peu commode.

Il s'éteint 66 ans plus tard, le 2 juillet 1778, dans un pavillon
du parc d'Ermenonville, au nord de Paris, chez l'un de ses derniers
amis, le marquis de Girardin. C'est deux mois après son rival
Voltaire... et à peine dix ans avant les premiers signes de la Révolution française.

Les acteurs de celle-ci ne manqueront pas de se revendiquer comme les héritiers de Jean-Jacques Rousseau, «l'homme de la vérité et de la nature», lointain inspirateur de la sensibilité moderne et de la démocratique.

Camille Vignolle.

Un succès tardif

ROUSSEAU ( apôtre de la nature ) Rousseau_maxiPourvu
d'une instruction élémentaire, le jeune Genevois s'en va sur les routes
chercher fortune : Chambéry, Turin, puis Paris où il refuse la position
de valet.

Il rencontre enfin aux Charmettes, près de Chambéry sa «bienfaitrice», bientôt sa maîtresse, Madame de Warens...

Les hauts et les bas de l'existence l'amènent à rencontrer
Fontenelle, Rameau, Diderot, Marivaux. Il est même un temps secrétaire
d'ambassade à Venise, où il fait les quatre cents coups. À 32 ans, il
s'installe à Paris et se met en ménage avec une servante illettrée,
Thérèse Levasseur, qui lui aurait donné cinq enfants, tous abandonnés
aux Enfants trouvés (l'Assistance publique de l'époque)...

Timide, déclassé et dédaigneux des richesses matérielles, cet
autodidacte fréquente néanmoins de brillants écrivains et artistes tels
que Voltaire, Grimm, Rameau.... dans les salons intellectuels qui fleurissent à Paris sous le règne de Louis XV.

Il gagne petitement sa vie en écrivant de la musique et en
composant des opéras. Il propose en vain à l'Académie un nouveau système
de notation musicale. Sans cesser de tirer le diable par la queue, il
se lie avec les auteurs de l'Encyclopédie, d'Alembert et Diderot, qui lui confient des articles sur la musique.

À l'été 1749, Rousseau rend visite à son ami Diderot, incarcéré au fort de Vincennes pour avoir exprimé son athéisme dans la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient. À son retour, il est, selon ses propres mots, frappé d'une «illumination»
en lisant une question mise au concours par l'Académie de Dijon sur le
point de savoir si le progrès des arts a contribué à corrompre ou épurer
les moeurs. «À l'instant de cette lecture, je vis un autre univers et je devins un autre homme», raconte-t-il.

Jean-Jacques se passionne pour le sujet et envoie à Dijon son Discours sur les sciences et les arts,
un réquisitoire vibrant contre l'Histoire qui, dans son cours
implacable, cache les scandaleux privilèges des puissants sous le masque
des arts et des sciences. Rousseau reçoit le prix, est imprimé,
beaucoup lu.

Rousseau accède enfin à la gloire. Comme un bonheur n'arrive
jamais seul, Rousseau gagne aussi la reconnaissance du public avec son
opéra Le devin du village. Mais c'est à sa vocation de penseur qu'il consacre désormais l'essentiel de son énergie.

Revenu à Genève et au protestantisme, Rousseau se heurte à Voltaire
qui domine le siècle dans un tout autre registre. Jean-Jacques dénonce
en particulier les excès de la civilisation et le raffinement
aristocratique de l'époque, toutes choses qui font le bonheur du second.

Dans la continuation du philosophe anglais Thomas Hobbes
(1588-1679), le Genevois exalte l'état de nature originel et voit dans
la naissance du droit de propriété la source de tous les maux. Comme
remède à la décadence morale, il préconise des lois et un contrat social
sous l'égide du «peuple souverain» et se pose ainsi en théoricien de la démocratie.


Jean-Jacques Rousseau écrit la première Constitution

L'auteur du Contrat social est sollicité en 1765 par Pasquale Paoli,
un Corse insurgé contre l'occupant génois, pour rédiger la première
Constitution du monde mais elle ne sera jamais appliquée, la Corse
passant bientôt sous domination française.



L'invention de la sensibilité

Rêveur solitaire à l'écart du monde, Jean-Jacques Rousseau publie en une douzaine d'années l'essentiel de son oeuvre : Le Devin du village, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Lettre à d'Alembert sur les spectacles puis Émile ou de l'Éducation, Du Contrat social...

En rupture avec le culte de la froide raison qui caractérise le Siècle des Lumières, il redécouvre la sensibilité et, à ce titre, peut être considéré comme un précurseur du romantisme ! Un roman sentimental intitulé Julie ou la Nouvelle Éloïse (1761) rencontre l'esprit de l'époque et s'adjuge aussitôt un succès prodigieux. Grâce à Rousseau et à la Nouvelle Héloïse,
on ne se prive plus de pleurer ou de clamer son amour pour l'humanité
souffrante. On croit en la bonté naturelle des hommes. Certaines femmes
de l'aristocratie remettent à l'honneur l'allaitement au sein et
renoncent à confier leur bébé à une nourrice.

Un génie tourmenté

Poursuivi le 9 juin 1762 en raison de quelques audaces religieuses publiées dans l'Émile,
Rousseau doit quitter la France pendant un temps. À Genève, en
Allemagne et même en Angleterre, les pouvoirs constitués s'acharnent sur
l'écrivain et le rejettent à tour de rôle. Dans ces épreuves, les
philosophes (Voltaire, Diderot, d'Alembert....) ne lui témoignent pas la
tolérance qu'il était en droit d'attendre d'eux.

Dans la dernière partie de sa vie, de retour en France mais
contraint de changer sans cesse de résidence, rejeté par les autres
philosophes et persécuté (du moins le croit-il), Jean-Jacques Rousseau
opère un repli sur lui-même et se plonge dans l'introspection
littéraire.

Il se marie en 1768 à sa compagne Thérèse Levasseur, une
lavandière illettrée, et se console de ses misères en cultivant avec
délectation un sentiment de supériorité. «Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même...», écrit-il.

ROUSSEAU ( apôtre de la nature ) RousseauPantheonLes Rêveries du Promeneur solitaire et les Confessions constituent son testament littéraire : «Je
forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution
n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans
toute la vérité de la nature; et cet homme ce sera moi»
, écrit-il au début des Confessions.
«... Être éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes
semblables ; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes
indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à
son tour son cœur aux pieds de ton trône avec la même sincérité ; et
puis qu'un seul te dise, s'il l'ose : "Je fus meilleur que cet
homme-là"...»
.

Compatissant, le marquis de Girardin lui offre l'hospitalité dans
un pavillon de son parc d'Ermenonville. C'est là qu'il meurt
d'apoplexie quelques mois plus tard.

Il reposera dans l'île des Peupliers, au milieu du parc, jusqu'au 11 octobre 1794. Sa dépouille sera alors transférée au Panthéon sur ordre de la Convention au cours d'une cérémonie mémorable.



Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778)


«O
Homme, de quelque Contrée que tu sois, quelles que soient tes opinions,
écoute; voici ton histoire telle que j'ai cru la lire, non dans les
Livres de tes semblables qui sont menteurs, mais dans la Nature qui ne
ment jamais»
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«Défiez-vous
de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des
devoirs qu'ils dédaignent de remplir autour d'eux. Tel philosophe aime
les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins»
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«Je
forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution
n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans
toute la vérité de la nature; et cet homme ce sera moi»
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www.Herodote.net






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