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  VOLTAIRE ( un persiffleur de génie )

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moumoune
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moumoune


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Date d'inscription : 02/01/2011

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MessageSujet: VOLTAIRE ( un persiffleur de génie )    VOLTAIRE ( un persiffleur de génie ) Icon_minitimeMer 21 Sep - 20:14

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Voltaire (1694 - 1778)
Un persifleur de génie




De son vrai nom François Marie Arouet, Voltaire est l'écrivain le plus célèbre de l'époque de Louis XV. Fils de notaire, il effectue
d'excellentes études classiques au collège de Clermont (aujourd'hui le lycée Louis-le-Grand), à Paris. Son parrain l'abbé de Chateauneuf le présente à la courtisane Ninon de Lenclos alors âgé de plus de 90 ans, qui, séduite par l'adolescent, le... couche sur son testament !

Le jeune homme abandonne bientôt ses études de droit pour le libertinage et l'écriture, mettant à profit son style littéraire et son insurpassable talent dans le persiflage.

Camille Vignolle



Aventurier et séducteur

 VOLTAIRE ( un persiffleur de génie ) VoltaireQuentindelatour1735Une
épigramme moquant les prétendues amours incestueuses du Régent lui vaut
un premier séjour à la Bastille en 1717. En sortant, il adopte pour
pseudonyme un anagramme approximatif de son nom sous lequel il accèdera à
l'immortalité. En 1726, au chevalier de Rohan-Chabot qui se moque de ce
nouveau nom, Voltaire répond : «Mon nom, je le commence, et vous finissez le vôtre !», ce qui lui vaut une bastonnade et un deuxième séjour à la Bastille.

Après quoi, il séjourne pendant trois ans en Angleterre. Il en revient avec les Lettres philosophiques ou Lettres anglaises (1734) où il fait l'apologie du système politique anglais... pour mieux souligner les faiblesses de la monarchie française.

Prudent, Voltaire se retire au château de Cirey, en Lorraine, chez sa maîtresse Émilie du Châtelet,
par ailleurs femme d'exception. La mort en couches d'Émilie, en 1749,
affecte sincèrement l'écrivain. Comme il commence par ailleurs à pâtir
de la concurrence d'une nouvelle génération de «philosophes»,
il se rend l'année suivante en Prusse à l'invitation du roi Frédéric II.
Ce dernier se sert de l'écrivain pour se donner une image de «despote éclairé»
(despote, certainement, éclairé, cela se discute !) et faire passer
auprès de l'opinion publique française sa politique d'agression.

Bouffeur de curés

En 1755, fâché avec le roi de Prusse, Voltaire s'en revient en
France où il polémique volontiers avec ses compatriotes, notamment Rousseau, sa tête de Turc.
En guerre permanente contre l'Église catholique et les Jésuites (une
rancoeur de jeunesse ?), il se heurte aussi au parti dévot et au
journaliste Jean Élie Fréron auxquels ses opinions modérées et au
demeurant bien étayées valent la haine des «philosophes».

Il acquiert une immense fortune par ses oeuvres littéraires (en particulier ses contes grivois comme Zadig, qu'il qualifie lui-même de coÿonnades) et des spéculations heureuses et gagne un titre d'académicien grâce au soutien de la marquise de Pompadour. Reçu à Versailles et nommé historiographe du roi Louis XV, il devient l'homme le plus en vue d'Europe. On le surnomme le «roi Voltaire».

Il n'en craint pas moins la colère du roi et s'installe en 1755 aux Délices,
près de Genève, puis à Ferney, à deux pas de la frontière, avec sa
maîtresse qui est aussi sa nièce, Mme veuve Denis. C'est à Ferney qu'il
reçoit la veuve de Jean Calas, un protestant injustement condamné à mort et exécuté à Toulouse et va obtenir sa réhabilitation.

Sa réputation de «philosophe» et de pourfendeur de
l'injustice et de l'arbitraire lui vaut de son vivant même une
quasi-apothéose. La population parisienne lui fait un triomphe lors de
son retour à Paris, quatre mois avant sa mort et il a la satisfaction de
voir couronner son propre buste sur la scène du Théâtre Français.

Sa dépouille sera transportée en grande pompe au Panthéon le 11
juillet 1791, au début de la Révolution. Elle sera rejointe trois ans
plus tard par celle de son vieil adversaire, Rousseau.

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Voltaire (1694 - 1778)


«Mon nom, je le commence, et vous finissez le vôtre !» En savoir plus


«Écrasez l'Infâme !» En savoir plus


«Il
n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les
albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Amériques ne
soient des races entièrement différentes»
En savoir plus


«Je suis comme le public : j'aime mieux la paix que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans Québec» En savoir plus


«Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants» En savoir plus


«Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer» En savoir plus


«L'autre jour, au fond d'un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron ;
Que pensez-vous qu'il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva.»
En savoir plus


www.Herodote.net

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Extrait du Candide de Voltaire ( 1759 ).


" En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est à dire d'un caleçon de
toile bleue; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite:
" Eh ! Mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois !
-- J'attends mon maître, M Vanderdendur, le fameux négocient, répondit le nègre.
-- Est-ce M Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ?
-- Oui, Monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement, deux fois l'année. Quand nous travaillons
aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe; je me suis
trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe."
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