La
Bourgogne, qui fut au temps de la Gaule, le territoire des Éduens, tire son nom des
Burgondes, un
envahisseur germanique.
À l'aube de l'An Mil, elle devient un duché vassal du royaume capétien.
La maison ducale s'étant éteinte en 1361, en pleine guerre de Cent Ans,
le roi
Jean II le Bon donne la Bourgogne à son fils Philippe le Hardi.
Par
mariages, le nouveau duc et son fils Jean sans Peur étendent leurs
possessions vers le bassin rhénan, les Flandres et la Picardie. Philippe
le Bon s'attribue le titre de
«Grand-Duc du Ponant», ou
Grand-Duc d'Occident.
Il tente avec son chancelier Nicolas Rolin d'unifier ses possessions.
Dans sa cour de Dijon, il protège les artistes comme Jan Van Eyck et
Roger Van der Weyden (Roger de la Pasture) institue l'
Ordre de la Toison d'Or...
Son
fils et successeur Charles le Téméraire va ruiner cette construction en
dix ans. Il laisse échapper son ennemi Louis XI de l'
entrevue de Péronne.
Battu par les Suisses à Grandson et Morat, en 1476, il meurt l'hiver
suivant sous les murs de Nancy. Le duché de Bourgogne réintègre le
domaine royal, les autres possessions bourguignonnes
reviennent aux Habsbourg...
Richard
Fremder nous raconte le roman de la Bourgogne et nous fait visiter la
tour Jean sans Peur, à Paris, en compagnie de son directeur Rémi
Rivière...
Voir :
Le duché qui voulait être Empire www.Herodote.net