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 Nicolas Sarkosy ( 1955 )

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moumoune
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moumoune


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MessageSujet: Nicolas Sarkosy ( 1955 )   Nicolas Sarkosy ( 1955 ) Icon_minitimeMar 20 Sep - 15:14

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Nicolas Sarkosy ( 1955 ) 53phd7wm



Biographies:


Nicolas Sarkozy
28 janvier 1955 à Paris

Nicolas Sarkozy, élu président de la République française le 6 mai 2007, est le deuxième enfant de Paul Sarkozy de Nagy-Bocsa, aristocrate hongrois exilé en France et devenu publicitaire, et d'Andrée Mallah, étudiante en droit, plus tard avocate. Le couple se sépare en 1959 après avoir eu trois enfants, l'aîné étant Guillaume et le benjamin François.


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2 décembre 2007 1974-2007 : Sarkozy comme Giscard


Président de la République française depuis le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy affiche sa volonté de rupture. Son parcours présente de frappantes similitudes avec celui de Valéry Giscard d'Estaing, il y a 33 ans...

Nicolas Sarkosy ( 1955 ) Giscard-SarkozyPortons
nos regards sur l'Histoire proche et considérons ce qu'était la politique française il y a 33 ans, après une autre élection de rupture
(on disait alors «changement»).
Rappelons-nous :
- 19 mai 1974 : Valéry Giscard d'Estaing (48 ans) est élu président ; il succède à Georges Pompidou, mort après une maladie qui l'avait handicapé pendant plusieurs mois.
- 6 mai 2007 : Nicolas Sarkozy (51 ans) est élu président ; il succède à Jacques Chirac, qui avait perdu tous ses ressorts après le référendum sur la Constitution européenne, deux ans plus tôt.
Courses parallèles
Le
pouvoir finissant de Pompidou (1974) comme de Chirac (2007) donne à l'opposition socialiste une fausse confiance dans le désir d'alternance de l'électorat. La victoire lui apparaît à portée de main.
Mais le désir d'alternance est habilement capté par un demi-opposant interne à la majorité :
- 1974 : Giscard, chef du petit parti de centre droit des Républicains indépendants, qui a eu le front de contester le général de Gaulle lors d'un référendum en 1969,
- 2007 : Sarkozy, qui a trahi son père spirituel Jacques Chirac en 1995 au profit d'Édouard Balladur.
L'un
et l'autre mettent en avant leur réussite ministérielle sans avoir eu à endosser la charge usante d'un Premier ministre. Ils mènent une campagne dynamique en jouant sur le changement dans la continuité et en usant de leur brio personnel et de leur relative jeunesse.
En 1974 comme en 2007, l'électorat manifeste par ailleurs des doutes croissants sur l'aptitude personnelle du candidat de gauche à devenir président : Mitterrand à cause de l'économie ; Royal à cause de l'insuffisance de son parcours antérieur et de ses impairs, montés en épingle par la presse.
- 1974 : Giscard est servi par Chirac qui lâche à son profit le candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas,
- 2007 : tandis qu'à la fin de la campagne, Royal n'apparaît plus guère en mesure de vaincre Sarkozy, le directeur du Monde,
Jean-Marie Colombani, dans un éditorial à sensation du 19 avril 2007, adjure son lectorat de gauche de bien voter pour elle et surtout pas pour Bayrou, le challenger centriste, pourtant mieux à même de rassembler les anti-sarkozistes au second tour.
Au soir du premier tour, Giscard comme Sarkozy mènent le bal avec l'un et l'autre 31 à 32% des voix. Le second tour est gagné plus facilement par Sarkozy (53%) que par Giscard (50,8%).

Giscard, qui a eu besoin de Chirac, devra le payer en lui offrant le poste de Premier ministre. Sarkozy, quant à lui, a bénéficié d'une majorité globale à droite (en comptant moitié-moitié l'électorat de Bayrou) sans avoir eu besoin de négocier avec qui que ce soit. Aussi a-t-il gardé la liberté de choisir un Premier ministre à sa botte.

Clivage générationnel
Valéry Giscard d'Estaing a été élu de justesse grâce aux voix des personnes âgées, plus favorables que la moyenne à la droite et au pouvoir en place. Ce clivage générationnel a pris une nouvelle dimension, proprement spectaculaire, en 2007, avec le scrutin qui a mené à l'élection de Nicolas Sarkozy. Le 6 mai 2007, fait unique dans les annales de la République, il n'a dû son élection à la présidence qu'au vote massif en sa faveur des inactifs âgés : environ 60% des plus de 60 ans et 70% des plus de 70 ans. A contrario, les jeunes de moins de 25 ans, les ouvriers et plus généralement les actifs à l'exclusion des
cadres du privé et des adultes de 25-34 ans ont voté contre lui.
Ce ne sont donc pas des slogans comme : «Travailler plus pour gagner plus» qui lui ont assuré la victoire mais ses incantations sécuritaires,paradoxales dans l'un des pays les plus paisibles du monde. Celles-ci ont réveillé les peurs des personnes les plus fragiles et le président sait s'en souvenir chaque fois qu'il est confronté à un blocage. On le voit alors, sous le prétexte d'un fait divers inhabituel, s'en prendre aux juges - laxistes - , aux soixante-huitards - permissifs -, etc.

Changement et rupture
Le tableau d'après élection présente encore de nombreux points communs.
Plutôt jeunes selon les critères français, Giscard et Sarkozy multiplient dès leur entrée en fonction les gestes pour signifier le «changement» (Giscard) ou la «rupture» (Sarkozy). «J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est, dans son nombre et sa diversité,» déclare Giscard (mais aurait aussi pu dire Sarkozy).
- Le style fait l'homme :
Le premier, d'emblée, troque la jaquette contre le veston, remonte à pied les Champs-Élysées, ralentit le tempo de la Marseillaise
et arbore à côté des trois couleurs un fanion à sa marque personnelle.
La revue du 14 juillet est transférée place de la Bastille. Et «tout au long du septennat, il sèmera ainsi les gestes, tantôt significatifs, tantôt futiles», se souvient l'historien René Rémond (*).
Il accueille en personne le peuple dans le palais de l'Élysée, invite
les éboueurs du quartier à déjeuner, s'invite une fois par mois dans des
foyers modestes... Il roule aussi en voiture de sport, va au théâtre ou
à l'Opéra en famille etc.
Le second, le soir de son élection, pendant que ses partisans l'attendent à la Concorde, fait la fête au Fouquet's, un restaurant des Champs-Élysées, aussi chic que ringard, avec une poignée d'amis du showbiz et des affaires : riches héritiers, vedettes people et chanteurs des années 60. Ensuite, escapade sur le yacht d'un milliardaire.
Jusqu'aux
grèves de novembre 2007, le président n'a de cesse de monter en première ligne. Pas une journée sans intervention télévisée : un lycéen injurié, des marins-pêcheurs en colère, des pompiers dans la peine...
tout lui est motif à se montrer.
Tant pour Giscard que pour Sarkozy, l'omniprésence médiatique présente un aspect positif dans la conquête du pouvoir (forte impression sur le peuple) mais aussi un risque à long terme quand, désarçonné par les premières difficultés, le Président irrite par son narcissisme et ne trouve plus à se protéger derrière la fonction.

- Ouverture et débauchage :
D'emblée,en 1974, Giscard fait le choix de l'ouverture au centre-gauche en accueillant dans son gouvernement les journalistes Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud, celle-ci ayant appelé à voter François Mitterrand. Sarkozy séduit quant à lui d'anciens adversaires de gauche comme Bernard Kouchner, Jean-Marie Bockel, Martin Hirsch ou encore Éric Besson.

Giscard fait sensation en offrant pour la première fois un ministère à part entière (la Santé) à une femme, jusque-là inconnue du grand public : Simone Veil. Quant à Sarkozy, il accueille à la Justice Rachida Dati, précédemment simple conseillère, ce
qui a l'heur d'irriter beaucoup de magistrats. Entrent aussi au gouvernement des techniciens discrets : en 1974, Jean-Pierre Fourcade
aux Finances, en 2007, Christine Lagarde à l'Économie et Bernard Laporte, ex-entraîneur du XV de France...

- Premières réformes :
1974 : Giscard innove d'emblée avec des ministères inédits : Réformes, Condition féminine. Ses réformes s'enchaînent au pas de charge. Elles ne se réduisent pas à des promesses en l'air («je veux...», «je souhaite...») mais se concrétisent dès les premiers mois par des votes qui vont remodeler en profondeur la société française.
De mai à octobre 1974, sont ainsi votés :
- la suspension de l'entrée de travailleurs étrangers (dans le but de combattre le chômage),
- la majorité civile à 18 ans au lieu de 21,
- la fin du monopole public de la radio et de la télévision,
- l'indemnisation des chômeurs licenciés économiques sur la base de 90% de leur dernier salaire pendant un an (!),
-
la possibilité pour 60 députés ou 60 sénateurs de saisir le Conseil constitutionnel (cette révision de la Constitution va se révéler à
l'usage d'une grande importance),
- le remboursement de la contraception par la Sécurité sociale,
- la légalisation de l'avortement.
À cela s'ajoute une tentative de relance de l'économie par la dépense publique.

À noter aussi les années suivantes l'introduction du divorce par consentement mutuel, l'instauration du collège unique dans le but de
favoriser un égal accès de tous les enfants à l'enseignement, la généralisation de la mixité dans les écoles, l'abolition de la censure,
l'extension de la Sécurité sociale aux non-salariés (une mesure capitale pour les commerçants et les artisans), l'élection du maire de Paris au suffrage universel...
Ces réformes sont plutôt de celles que l'on attendrait d'un président de gauche. Elles ne vont pas tarder à attirer
les critiques des députés néo-gaullistes. Le Premier ministre Jacques Chirac, laissé sur la touche, va lui-même entrer en rébellion et
démissionner avec éclat en août 1976. Son successeur, Raymond Barre, professeur d'économie inconnu du grand public, va remettre les pendules à l'heure avec une politique de rigueur très ferme qui portera ses fruits.
Las, lâché par l'électorat conservateur, attaqué sur son flanc droit par ses ex-alliés gaullistes, haï par les victimes de la
politique de rigueur et tous ceux que son style exaspère, Giscard échouera en 1981 à se faire réélire.

2007 : Sarkozy met autant d'énergie que son lointain prédécesseur à faire bouger les lignes.
- il annonce que chaque année, le 22 octobre, les enseignants liront la dernière lettre de Guy Môquet,
- il négocie le «traité modificatif» européen, qui reprend l'essentiel du traité constitutionnel,
- il fait voter le «paquet fiscal» (défiscalisation des droits de succession, intérêts d'emprunts et heures supplémentaires),
- il réglemente les grèves dans les services publics,
- il accorde aux Universités l'autonomie financière,
- il fait voter une nouvelle loi sur la récidive des délinquants,
-
il impose aux bénéficiaires des régimes spéciaux de retraites
(cheminots...) la même durée de cotisation que les autres salariés, sans
préjuger des compensations financières qui leur seront accordées
entreprise par entreprise,
- la carte judiciaire est rationalisée avec la suppression de 40% des tribunaux d'instance dans les zones rurales...
En novembre 2007, Sarkozy fait voter une nouvelle loi sur l'immigration.
Elle inclut un amendement controversé sur les tests ADN (réservés aux
femmes et destinés à accélérer les procédures de regroupement familial
pour les familles originaires de pays sans état-civil). La loi organise
aussi, au nom de l'«immigration choisie», la venue des travailleurs qualifiés (garçons de restaurant, saisonniers, médecins, infirmières...)
À ces mesures s'ajoutent les vœux inscrits dans le «Grenelle de l'environnement» (octobre 2007).
Et maintenant ?...

Sarkozy apprécie Giscard autant qu'il déteste Chirac et, depuis 2002 ou 2003, va le voir tous les six mois à domicile pour glaner auprès de lui quelques bonnes idées. L'analogie de leurs parcours ne semble donc pas lui avoir échappé. Cette analogie se vérifiera-t-elle dans les mois et
les années à venir ?...
Au seuil de l'année 2008, le président Sarkoz tend à «gauchiser» ses projets (mais pas son discours). Sont entrées en vigueur au 1er janvier ou avant : l'autonomie des universités, le «paquet fiscal»,
la franchise médicale mais aussi l'ouverture des frontières aux travailleurs étrangers et la régularisation des clandestins (incluant
l'amnistie de leurs employeurs).
Le 18 janvier prochain, la commission de Jacques Attali, brillant «électron libre» de Mitterrand, doit fixer, à la place des électeurs et des élus, les réformes économiques à venir. En attendant, le président annonce la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, le «droit opposable au logement» ou encore l'introduction de nouveaux «droits» dans la Constitution (le socle de nos institutions démocratiques apparaît désormais encore plus malléable qu'une quelconque directive européenne).
Reste à se demander ce que la génération à venir retiendra de la première année de la présidence Sarkozy ?
Quelle loi s'inscrira dans les mémoires comme, sous Giscard, la majorité à 18 ans, la légalisation de l'avortement etc (ou sous Mitterrand l'abolition de la peine de mort et sous Chirac la suppression du service militaire) ?...

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