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 Nourrir son chien

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MessageSujet: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:02

Nourrir son chien
Nourrir son chien Nourri11

Comment bien nourrir son chien pour qu'il soit en bonne santé ? Découvrez nos conseils sur l'alimentation du chien et du chiot. Apprenez comment bien choisir l'aliment pour chien qui convient suivant l'âge ou la race. Mais aussi comment traiter l'obésité et les principaux troubles de l'alimentation du chien.



Le chien ne doit pas vous mener par le bout du nez, mais vous pouvez, sans céder à ses caprices, connaître ses préférences. Il faut tout d’abord noter que la majorité de ses préférences alimentaires sont innées. Étant donné la nature carnivore du chien, les produits d’origine animale sont généralement beaucoup plus appréciés que les produits d’origine végétale. Le goût pour certains aliments peut cependant aussi s’acquérir.

C’est juste avant le sevrage (de l’âge de 4 à 7 semaines) que se prennent des habitudes alimentaires très durables, sinon définitives. Le jeune chiot s’éduque, imite le comportement de la mère qui apprend à sa progéniture à choisir ses aliments, mais aussi à chasser, à se sociabiliser. Il faut, à cette période, varier les sources alimentaires et les types d’aliments du chiot pour faciliter son adaptation ultérieure à des régimes différents ; à l’âge adulte, il pourra manger la même alimentation.





Les aliments favoris du chien

Les protéines animales sont très appréciées des chiens. L’industrie agroalimentaire les utilise beaucoup pour augmenter l’appétence des aliments composés haut de gamme (par opposition aux produits végétaux, qui ont l’effet inverse).

Le foie et l’estomac crus sont encore plus appréciés que les viandes cuites. Les préférences vont au bœuf et à la volaille, avant l’agneau et le cheval. Cru, le boeuf resterait au premier rang (il préfère le bœuf cru), devant l’agneau, les volailles, le cheval et le porc. Les abats rouges sont préférés aux abats blancs.

Les matières grasses animales (graisse de volaille, gras de porc) sont, elles aussi, très prisées et préférées aux huiles végétales.

Le sucre est un cas à part : à l’état naturel, le chiot n’a pas connaissance de ce goût, car ses aliments ne contiennent aucun constituant sucré. C’est donc seulement le maître qui va proposer cette saveur.

À noter que la palette de goûts peut évoluer : il a été démontré que des animaux pouvaient développer une préférence pour des saveurs consommées juste avant ou au cours de la guérison d’une maladie.
Les critères d’appétence du chien

L’humidité des aliments : les préparations humides sont plus appétissantes que les aliments composés secs. Une teneur en eau de 40 à 50 % paraît être le seuil le plus apprécié. L’attirance pour les aliments secs n’apparaît pas de façon naturelle.

La présentation : les conserves et les morceaux sont mieux « goûtés » que les produits frais hachés ou broyés, eux-mêmes cependant plus recherchés que les croquettes.
Les aversions alimentaires du chien

Certains chiens présentent une appréhension face à des saveurs amères. Les dégoûts peuvent aussi être en relation avec des maladies ou des habitudes alimentaires. Il a été démontré que les animaux pouvaient éviter un aliment ou une eau de boisson aromatisée, s’ils les avaient consommés avant le développement d’une maladie.

Cette aversion peut se manifester même si la maladie apparaît plusieurs heures après le repas ou l’abreuvement. L’aversion conditionnée du goût se développe plus sûrement quand la saveur nouvelle ou marquante est consommée peu avant l’apparition de la maladie et quand la maladie est longue et grave.

Lorsque le chien refuse un aliment, il est important de rechercher les causes psychologiques dans sa vie.



Dernière édition par LYLY le Sam 29 Jan - 22:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:03

Le transit et la digestion du chien

Pour comprendre les applications pratiques sur le plan alimentaire, il faut se pencher sur la physiologie digestive et s’intéresser aux notions de base. Deux types de mécanismes sont importants pour la digestion. Il s’agit du transit (grâce auquel les aliments peuvent avancer dans le tube digestif) et des sécrétions digestives (qui vont permettre la digestion des aliments).

Le tube digestif est composé de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin grêle constitué du duodénum, du jéjunum, de l’iléon, du gros intestin constitué du cæcum, du rectum, du côlon et de l’anus.
La mastication

Le chien prend la nourriture grâce à ses dents, puis la mâche plus ou moins longtemps. Cette phase de la prise d’aliments est très importante pour la bonne digestion. Les aliments sont broyés grossièrement et imprégnés de salive ; cela facilite leur assimilation.

La nature de l’aliment à ingérer va influencer la vitesse de préhension et de mastication. Le chien ensuite déglutit. Il peut cependant arriver des incidents :
- l’animal « aspire » l’aliment
- il ne mâche pas et déglutit directement après la préhension

Les deux cas entraînent une mauvaise digestion, et un risque de régurgitation. Les causes de ces incidents peuvent être, pour la mauvaise préhension :
- une douleur de la bouche ou de la mâchoire
- un chiot trop « pressé »

L’absence de mastication est plutôt due à :
- une douleur dentaire
- l’état de délabrement de mâchoire (vieux chien sans dents)
- des poussées dentaires (chiot et jeune chien)

En conséquence, selon le cas il faudra :
- « apprendre » au chiot à mâcher en divisant la ration pour le calmer
- vérifier l’état de la bouche et des dents
- donner une alimentation molle lors de problèmes de dentition
La déglutition

C’est un mécanisme qui va permettre le passage des aliments vers l’œsophage et non pas vers la trachée, ce qui entraînerait une fausse déglutition.

Il se déroule ainsi :
1. La mastication cesse.
2. La langue s’applique contre le palais et chasse l’aliment vers l’arrière.
3. Le voile du palais se relève pour fermer la communication avec les cavités nasales.
4. Une contraction du pharynx amène les aliments vers l’entrée de l’œsophage.
5. L’épiglotte se renverse et obstrue le larynx (déjà en partie obstrué par la base de la langue).
6. La respiration est inhibée.

Dès que les aliments sont dans l’œsophage, une onde de contractions va les faire progresser. La coordination se fait par le centre de la déglutition, qui se trouve dans le bulbe à hauteur du système nerveux central. Lors d’une anesthésie, il peut y avoir des « fausses routes », c’est-à-dire une orientation de salive ou de vomissements vers la trachée.

C’est pourquoi, il est important de mettre les animaux à jeun avant de les anesthésier. Quand tout se déroule normalement, l’animal déglutit chaque bouchée mâchée en levant légèrement la tête et en tendant le cou.

Les incidents possibles sont :
- une fausse déglutition ; les aliments passent dans la trachée
- une régurgitation, si la déglutition est difficile

On peut envisager pour causes :
- des problèmes anatomiques de naissance (mégaoesophage, malformations)
- une ingestion trop rapide
- une « angine »
- une tumeur qui compresse l’œsophage

Comment réagir ? Selon le cas, il faudra :
- surélever la gamelle afin que le transit dans l’œsophage soit plus facile
- faire un transit baryté pour vérifier ensuite avec une radiographie l’endroit où l’aliment « coince »
Le transit gastrique

Arrivés dans l’estomac, les aliments vont subir un certain nombre de mouvements de brassage visant à les mélanger aux sécrétions gastriques, et à les faire avancer vers le pylore qui les fera pénétrer dans l’intestin. Le mauvais fonctionnement du pylore peut entraîner des vomissements.

Chez le chien, l’estomac est très développé et le temps de séjour des aliments y est très élevé. Chez un homme de 70 kg la contenance de l’estomac est de 1 l à 1,4 l tandis que chez un chien de 20 kg elle est de 3 l.
Le transit intestinal

Il est assuré par les muscles de la paroi de l’intestin. La défécation marque la fin du transit. Elle se fait à la fois par une activité de l’intestin lui-même et par une activité de presse abdominale (contraction de la musculature abdominale). Le mauvais transit gastrique peut entraîner des vomissements et le mauvais transit intestinal entraîne des diarrhées ou constipation.
La salive

La salive est sécrétée dans la cavité buccale. Elle est essentiellement aqueuse, incolore et filante. Elle contient des enzymes, particulièrement une amylase qui attaque l’amidon.

La salive va imbiber les aliments, contribuer à la formation du « bol alimentaire » grâce au mucus qu’elle contient et favoriser la déglutition. La salive est donc primordiale pour une bonne digestion. La sécrétion de salive est permanente, mais diminue de façon importante pendant le sommeil. Le volume de salive sécrétée par jour chez le chien est de 0,4 l.
Les sécrétions gastriques

Certaines cellules fabriquent du mucus qui va tapisser la muqueuse gastrique de manière à la protéger, d’autres sécrètent de l’acide chlorhydrique, et d’autres encore sécrètent la pepsine ; cette enzyme attaque les protéines alimentaires et commence donc la digestion. Puis, des cellules sécrètent une hormone, la gastrine, qui règle un certain nombre de mécanismes digestifs, en particulier ceux concernant l’estomac.

Le suc gastrique est dangereux en trop grande quantité ; il existe donc un système de régulation. Les saveurs et odeurs arrivent très précocement : au moment du repas du chien. Cela entraîne la sécrétion d’acide chlorhydrique. Cette stimulation provoque une sécrétion de gastrine, qui active également la sécrétion d’acide chlorhydrique.

Puis, une distension de l’estomac excite à son tour la sécrétion de gastrine. Ensuite une stimulation chimique par certains aliments va entraîner la sécrétion gastrique. Par ailleurs, de l’histamine est libérée localement et stimule elle aussi la sécrétion d’acide chlorhydrique.

Le rôle de la digestion gastrique est de commencer la digestion protéique grâce à la pepsine et à l’acidité. Son importance est primordiale chez les chiens dont la ration est très riche en protéines. Une mauvaise sécrétion de toutes ces enzymes empêche une bonne digestion des protéines.
Le suc pancréatique

Il provient du pancréas. C’est un suc digestif très important car il contient un grand nombre d’enzymes capables de digérer tous les constituants de la ration du chien :
- des enzymes glucolytiques (spécifiques des glucides), en particulier l’amylase attaquant l’amidon
- des enzymes lipolytiques, comme les lipases attaquant les graisses
- des enzymes protéolytiques : la trypsine, la chymotrypsine poursuivant la digestion des protéines qui a été commencée dans l’estomac par la pepsine
La bile

La bile est sécrétée par le foie. C’est un liquide très amer, de couleur jaune verdâtre, filant, qui arrive dans le duodénum par le canal cholédoque soit directement, soit après avoir été stocké dans la vésicule biliaire.

La bile contient des sels biliaires constitués à partir du cholestérol, ainsi que des pigments biliaires, en particulier la bilirubine, qui provient de la dégradation de l’hémoglobine. Le rôle principal de la bile est de favoriser la digestion des lipides.

En effet, pour que les lipides puissent être digérés par la lipase du suc pancréatique, il faut que ces molécules de lipides aient été préalablement fractionnées par les sels biliaires. Lorsque la sécrétion de bile est insuffisante, les graisses ne sont pas ou sont mal digérées ; les autres constituants du chyle sont enrobés par ces graisses et mal digérés à leur tour, ce qui favorise le développement de micro-organismes ; les selles seront grasses et nauséabondes.

Si les sécrétions digestives souffrent d’un mauvais fonctionnement, la digestion des constituants de base n’est pas assurée. On y remédiera par un traitement spécifique et/ou une adaptation du régime alimentaire : sans amidon, ou sans protides, ou sans lipides.
L'absorption des différents nutriments

Elle se fait principalement au cours du passage dans l’intestin grêle, dont la muqueuse comporte un grand nombre de replis formant chacun des villosités délimitées par des cellules. Les divers constituants de la ration alimentaire sont digérés et absorbés comme suit.

• Pour les glucides, par exemple l’amidon :
- dans la bouche, attaque par l’amylase salivaire
- dans l’estomac : aucune transformation pour l’amidon
- dans le duodénum : attaque par l’amylase pancréatique

• Pour les protéines :
- dans l’estomac : attaque par la pepsine favorisée par le milieu acide
- dans le duodénum : attaque par les enzymes du suc pancréatique

• Pour les lipides :
- dans le duodénum : attaque (lorsque des sels biliaires sont présents) par la lipase pancréatique et pénétration dans les cellules intestinales


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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:06

Les différents types d'alimentation pour chien
Nourrir son chien Alimen10
Il existe différents types d’alimentation que l’on classe de la façon suivante :
L’alimentation traditionnelle

L'alimentation traditionnelle (ou ménagère) est composée de riz ou de pâtes, de légumes et de viande, elle désigne la ration que l’on prépare soi-même.
L’alimentation industrielle

L'alimentation industrielle englobe tous les produits vendus dans le commerce et les circuits spécialisés : boîtes, croquettes, aliments déshydratés… Ces aliments sont complets, très bien équilibrés, faciles d’emploi et de stockage, souvent moins chers en termes de coût journalier et sont désormais très appétissants (du point de vue du chien) :

- Les aliments humides (c’est-à-dire les boîtes) sont soit complets, ce qui signifie qu’il ne faut rien leur ajouter, soit doivent être mélangés avec des flocons de céréales et de légumes. Les aliments humides contiennent 70 à 80 % d’humidité et sont souvent conditionnés en boîtes métalliques de contenances diverses. Leur durée de conservation est de 3 à 4 ans ; après ouverture, il faut les garder au réfrigérateur et les consommer dans les 24 heures. Les boîtes contiennent de la viande rouge, de la volaille, des céréales et des légumes.




- Les aliments secs se présentent sous forme soit de mélanges de croquettes, de flocons de céréales et de légumes déshydratés, soit de croquettes seules. Les aliments secs ont un taux d’humidité de 15 %. Ils sont souvent présentés en sachet et en grand conditionnement. Il existe des croquettes à consommer telles quelles ou des « soupes », c’est-à-dire des flocons à réhydrater. En raison de leur très faible teneur en eau, l’apport calorique des aliments secs est trois fois supérieur à celui des aliments humides, à quantité identique.

- Les aliments semi-humides comportent 20 à 30 % d’humidité et sont souvent conditionnés en emballage carton. Il faut souvent donner de l’eau simultanément. La durée de conservation de ces produits est d’un an ; une fois ouvert, il faut les mettre au réfrigérateur et les consommer rapidement.
L’alimentation à objectifs spéciaux

Il s’agit d’aliments conçus pour des périodes précises de la vie du chien, les stades physiologiques : croissance, adulte, gestation… L’aliment répond aux besoins spécifiques de l’animal durant un temps particulier.
L’alimentation diététique

L'alimentation diététique est ciblée en fonction d’une maladie : animal cardiaque, insuffisant rénal… Elle n’est conseillée et présentée que chez les vétérinaires. On peut la donner toute la vie de l’animal ou sur une période de traitement déterminée.
L'alimentation premium

Ce terme est apparu pour les aliments pour chien et chat il y a quelques années. Un premium alimentaire est conçu à partir de protéines sélectionnées et elles-mêmes haut de gamme. Les morceaux ont été choisis pour :
- leur bonne digestibilité
- leur haute valeur énergétique
- leur qualité alimentaire

Le taux de protéines des premiums est élevé. Chaque animal peut trouver un premium adapté à son cas, car les préparations sont fonction de la physiologie visée. Il existe des premiums croissance, chien actif, etc. On les trouve actuellement dans les circuits spécialisés (animalerie, jardinerie) et en grande surface. Les aliments premiums se présentent le plus souvent en croquettes. La quantité à donner doit être respectée de manière très précise puisque ces aliments sont complets.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:08

L'alimentation maison pour le chien

Si vous optez pour cette solution, vous devez absolument respecter certaines règles pour assurer l’équilibre alimentaire de votre chien. La ration sera composée à parts égales d’un tiers de riz ou de pâtes, d’un tiers de viande, et d’un dernier tiers de légumes.

Attention : le riz et les pâtes doivent être donnés très cuits. Mais surtout ne faites pas trop cuire les autres aliments, sous peine d’en détruire la plupart des vitamines. Les doses à administrer doivent être adaptées à l’âge du chien et établies par rapport à son poids.

Comment bien équilibrer l'alimentation traditionnelle ?
On peut classer les aliments en trois catégories : ceux qu’il faut toujours donner, ceux qu’on doit donner de temps en temps, et les aliments à proscrire.





Aliments à toujours donner à son chien

- viande de boeuf, de veau, de mouton (elle peut être crue ou un peu grillée, pas trop maigre)
- abats (coeur, foie)
- viande de volaille (sans les os)
- lait, fromages non fermentés (attention cependant au risque de diarrhée avec le lait chez les chiens qui ont perdu l’habitude d’en boire ; préférez- lui le lait enrichi d’un ou de deux jaunes d’oeufs
- céréales (soja, riz, orge, maïs, avoine, blé germé, ou pâtes alimentaires)
- légumes verts (pas de chou, trop fermentescible, ni de tomate, trop acide)
- fruits
- miel
Aliments à donner parfois à son chien :

- viande de cheval, pas plus d’une fois par semaine. Attention, sa graisse trop fluide peut avoir une action laxative
- graisses (margarine, lard frais, beurre frais, huiles végétales de première pression : olive, maïs, tournesol). On peut en donner une ou deux fois par semaine, impérativement crues
- pâtes (seulement aux adultes)
- fromages blancs frais
- pain rassis (donnez-le plutôt en tant que friandise)
- ail (pas plus d’une fois par semaine)
- banane (leur digestion est difficile)
– poisson cuit
– levure de bière (deux fois par semaine)
Aliments à ne jamais donner à son chien :

- préparations en sauce
- poumon, rate, cervelle
- graisses cuites
- charcuterie
- poisson cru (trop riche en phosphore)
- fromages fermentés
- pommes de terre (l’amidon est très difficile à digérer)
- petits pois (risque de fermentation)
- produits sucrés (bonbons, sucre, chocolat, gâteaux, crème…)
Aliments importants à introduire dans l’alimentation :

- rein, foie
- oeufs
- lait
- huiles végétales
- levure de bière
- viande
- légumes
- beurre

On recommande dans l’alimentation traditionnelle un apport en huile de table d’environ 2 % de la ration, pour un chien adulte à l’entretien, soit une cuillerée à dessert pour 454 g d’aliment cuit ou par tasse d’aliment sec, au maximum. Cela est souvent « préconisé » pour la beauté du poil.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:10

Besoins du chien en sels minéraux, oligoéléments et vitamines

Voici un thème important : l’apport en vitamines de la ration ménagère. Les aliments de fabrication industrielle satisfont les besoins minéraux et vitaminiques du chien, mais les rations ménagères doivent être supplémentées pour éviter l’apparition chez l’animal de pathologies dues à un manque de vitamines ou d’oligoéléments. Voici le détail des éléments que la nourriture doit apporter :
Les sels minéraux

Les besoins quotidiens du chien en calcium et phosphore sont évalués à 0,25 g de calcium et 0,2 g de phosphore par kilo de poids vif. Ces quantités devraient suffire pour un chiot en croissance et même pour une femelle allaitante. Mais les aliments fréquemment utilisés sont en général pauvres en calcium et trop riches en phosphore.

Les conséquences d’un mauvais équilibre seront la déminéralisation osseuse et une ostéofibrose. Le calcium osseux se dépose dans d’autres organes, notamment les reins, rendant impossible la filtration correcte du sang ; mais le risque le plus important reste les pathologies osseuses, que l’on rencontre plus fréquemment chez les chiens de grande race.
Une carence en magnésium entraîne un ralentissement de la croissance, une faiblesse musculaire, et des crises de tétanie (raideur des membres). L’excès de magnésium entraîne la formation de calculs urinaires, provoquant des cystites et une présence de sang dans les urines.

Le sodium est nécessaire, allié au potassium, à la stimulation de la fabrication de l’urine et donc, à la prévention des crises d’urée.
Les oligoéléments

Pour entraîner un manque en fer, il faudrait un apport de viande insuffisant, ce qui est rare chez le chien. La viande est riche en fer, les chiens ont donc un apport suffisant. L’animal carencé en fer présente essentiellement une anémie (manque d’hémoglobine).

La carence en zinc peut être due soit à un défaut d’apport alimentaire, soit à un excès de calcium. La carence en zinc se manifeste chez le chien par des troubles de croissance, un amaigrissement, et surtout des troubles cutanés (poils ternes et décoloration de la muqueuse de la truffe).

Une carence en cuivre se manifeste par une anémie, une fragilité osseuse.

Un déficit en fluor provoque des problèmes dentaires (caries) et osseux (ostéoporose), tandis qu’un excès entraîne de graves déformations osseuses.
Les vitamines

Vitamine A : Les besoins quotidiens en vitamine A sont relativement importants : 110 UI par kilo chez l’adulte, le double chez le chiot. Ces besoins augmentent encore lors de la croissance, pour la reproduction et lors d’infections.

Ces besoins élevés expliquent la fréquence des carences, qui se manifestent par de nombreux troubles :

- troubles reproducteurs (diminution de la fertilité chez le mâle, et arrêt du cycle oestral chez la femelle)
- troubles généraux (anorexie, augmentation de la sensibilité aux infections)
- troubles cutanés (poil « piqué », dermatoses)
- troubles oculaires (ulcération de la cornée, perte de la vision)

La vitamine A est stockée dans le foie ; on en trouve aussi dans les oeufs, le beurre, les jeunes légumes.

Vitamine D : Les besoins en vitamine D, sont de 11 UI par kilo chez l’adulte, et de 22 UI par kilo chez le chiot. Une carence en vitamine D entraîne une déminéralisation osseuse, à l’origine de fractures, et une calcification des tissus mous (endocarde, vaisseaux, reins), à l’origine de troubles cardiaques (valvulopathies), circulatoires et rénaux.

L’excès de vitamine D, allié à un excès de calcium, est rencontré chez les chiots de grande race dont les maîtres abusent de cette supplémentation par peur de provoquer un manque. Ces chiots peuvent alors présenter une ostéodystrophie hypertrophique irréversible.

Vitamine E : C'est un agent antioxydant des acides gras insaturés. On la retrouve dans les oeufs, le beurre, les huiles végétales. En cas de carence en vitamine E, le chien présente des troubles cutanés, avec dessèchement de la peau, des pertes de poils, des troubles locomoteurs. Les besoins sont de 2,2 UI par kilo.

Vitamine B1 (ou thiamine) : On la trouve dans la levure de bière, le foie et les reins des mammifères, le son de riz. La carence en vitamine B1 peut survenir chez le chien si les aliments sont trop cuits, notamment la viande, puisqu’il s’agit d’une vitamine très sensible à la chaleur. Les symptômes de l’avitaminose B1 sont des troubles nerveux, une paralysie, des convulsions, des spasmes, dus à une nécrose du cortex cérébral, des troubles cardiaques et des troubles respiratoires. L’apport requis est de 22 mcg par kilo.

Vitamine B2 (ou riboflavine) : La levure de bière, le foie, les oeufs, le lait en sont riches. La carence en vitamine B2 provoque chez le chien de l’anémie, de l’anorexie, de l’apathie, des troubles dermatologiques (dermatose sèche, alopécie, tachycardie), une faiblesse musculaire et des troubles oculaires (cornée) et troubles de la vision. Les besoins sont de 48 mcg par kilo.

Vitamine B3 (ou PP ou acide nicotinique) :On la rencontre dans la levure de bière, le foie, les reins. Sa carence entraîne la « black tongue » : anorexie, troubles digestifs avec inflammation des muqueuses, éruptions cutanées croûteuses, troubles nerveux, troubles respiratoires. L’apport quotidien recommandé est de 250 mcg par kilo.

Vitamine B6 (ou pyridoxine) : On retrouve la pyridoxine dans la levure, les oeufs, le lait. Il s’agit d’une vitamine très sensible à la chaleur. Lors de carence chronique, le chien présente des problèmes de dermatose et des troubles hépatiques. Les besoins sont de 22 mcg par kilo.

Vitamine B9 (ou acide folique) : On la trouve dans les légumes verts frais. Sa carence entraîne une anémie et des troubles de croissance. On évitera de trop cuire les aliments pour éviter les grandes pertes d'acide folique. Les besoins journaliers sont de 4 mcg par kilo.

Vitamine B12 (ou cyanocobalamine) : Elle est très répandue dans les produits d'origine animale. Sa carence provoque aussi de l'anémie et des troubles de croissance. La ration quotidienne doit apporter 0,5 mcg pour un kilo de poids vif.

Vitamine C (ou acide ascorbique) : Cette vitamine, qu'on trouve dans les fruits et les légumes frais, participe à l'élaboration des cartilages, des os, du collagène. C'est une des rares vitamines à ne pas être indispensable au chien dans les conditions normales. Cependant, chez le chiot, notamment de grand format, la carence en vitamine C influe dans des pathologies osseuses ou articulaires telles que la dysplasie de la hanche, ou l'ostéodystrophie hypertrophique.

Vitamine H (ou biotine) : On la trouve dans les reins, le foie, le jaune d'œuf. Son rôle est capital pour la qualité de la peau et du poil. Sa carence provoque des dermatites squameuses, des alopécies, puis des troubles généraux : diarrhées, anorexies. Le chien doit en recevoir 2,2 mcg par kilo. On peut aussi l'utiliser pour traiter l'eczéma.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:11

Composition des aliments industriels pour le chien
fabrication aliment
Nourrir son chien Fabric10

Lorsque vous lisez sur le paquet la liste des éléments constituant l’alimentation de votre chien, vous distinguez quatre parties :

- ingrédients
- analyse moyenne
- vitamines
- oligoéléments et sels minéraux

Il convient d’étudier en détail ce que recouvrent ces termes pour comprendre leurs variations (augmentation ou diminution) et l’intérêt que chaque élément présente pour l’équilibre et la santé de votre chien.

Les ingrédients représentent la liste des composants : protéines animales, céréales, gluten, graisses animales, fibres… Les ingrédients peuvent être d’origine végétale ou animale.
Les céréales

Le maïs : il apporte 355 à 365 kcal d’énergie métabolisable et 9 à 11 g de protéines par 100 g. Il contient 4 à 6 % de lipides, riches en acides linoléique et linolénique. De plus, il fournit des minéraux tels que potassium, phosphore, fer, calcium, ainsi que du carotène, du tocophénol, de la thiamine et de la pyridoxine. Il est très utilisé et constitue une source d’amidon intéressante. Il peut s’agir de maïs-grain écrasé et floconné ou bien broyé en farine. Ce grain peut au préalable avoir été débarrassé de son enveloppe et de son germe, ce qui ne laisse que l’amidon. Cet amidon, comme les autres matières premières, subit soit un passage au four, soit une cuisson-extrusion. On extrait également du grain de maïs sa fraction protéique, le gluten, largement employé dans l’industrie comme complément protéique.
Le blé tendre : il est utilisé sous forme de flocons, de farine blutée, de farine basse, de remoulage « demi-blanc », de grains « popés » (soufflés et éclatés), de biscuits, de germes de blé, etc. (l’alimentation traditionnelle l’inclut sous forme de pain). Comme le maïs, le blé apporte essentiellement des glucides sous forme d’amidon.

Le blé dur : il est présent sous forme de pâtes précuites, colorées ou non par de la poudre d’épinards, de carottes ou autres, et incorporées dans des aliments secs multicomposants. Les brisures de riz : elles doivent être très cuites pour que leur amidon devienne digestible. Il s’agit de brisures de riz disponibles seulement dans les circuits d’aliments pour animaux (non vendables telles quelles pour l’alimentation humaine), réduites en poudre et extrudées, donnant du riz « soufflé ».

L’orge et l’avoine : l’orge est riche en cellulose. L’avoine décortiquée a parfois été utilisée, mais elle est jugée trop chère. L’intérêt de ces matières premières est qu’elles apportent des glucides.

Le son : issu de l’enveloppe des grains de céréales, il est riche en phosphore et en hémicellulose. Il accélère la satiété et entraîne une amélioration du transit.
Les légumes

Les légumes, en quantité équilibrée dans la ration, avec des ingrédients apportant protéines et minéraux, sont de bons aliments. Ils sont riches en eau (80 à 95 %). Sur la base de la matière sèche, ils sont riches en glucides (60 à 80 %) et en fibres (7 à 10 %) et 34 pauvres en protéines (8 à 14 %), lipides (1 à 4 %), calcium (0,25 à 0,5 %) et phosphore (0,25 %). Il est donc difficile de préparer un régime équilibré pour chien s’il ne comporte aucun produit d’origine animale.

Les carottes : elles sont riches en substances pectiques, présentent une très bonne digestibilité et, en diminuant l’absorption des glucides, elles diminuent l’hyperglycémie postprandiale. Elles sont utilisées dans l’industrie sous forme déshydratée : en farine, incorporée dans des aliments secs, ou en copeaux déshydratés.

Les légumes verts : tous types de légumes sont utilisés à tort ou à raison dans les rations ménagères en fonction des opportunités. Les petits pois, par exemple, sont plutôt à déconseiller (ils risquent d’entraîner des fermentations et contiennent des substances antinutritionnelles).

Dans l’industrie, les légumes mis en oeuvre consistent en sous-produits de l’alimentation humaine tels que haricots verts, queues de persil, poireaux, etc. Tous ces légumes verts, de par leur richesse en cellulose, augmentent la vitesse du transit et provoquent une certaine adsorption des enzymes digestives. Tout cela contribue à diminuer le coefficient d’utilisation digestive de la ration.

Les pommes de terre : elles sont déconseillées, car leur amidon est très difficile à digérer. Toutefois, elles sont utilisables dans les rations ménagères à condition d’être très cuites, jusqu’à ce qu’elles tombent en purée d’elles-mêmes. Dans l’industrie, elles sont employées sous forme de bouchons, puis broyées en farine ; mais en pratique, elles sont peu utilisées.

Les graines de légumineuses : par leur contenu deux à trois fois plus élevé en azote que celui des céréales, les graines de légumineuses représentent la source la plus importante de protéines végétales. En même temps, elles sont riches en glucides (25 à 55 %), en sels minéraux (potassium, phosphore, magnésium, fer, etc.) et en vitamines du groupe B.

Certaines d’entre elles (soja, arachide) constituent également une source très importante de graisse (20 à 45 %), sont riches en lécithine, en acide linoléique et en tocophénols. Le tourteau de soja est une très bonne source de protéines végétales ; il entre dans la composition de certaines croquettes.

Les tomates : elles sont utilisées déshydratées, en faible quantité, sous forme de poudre. Leur incorporation a davantage pour origine le marketing que la diététique, afin de faire valoir une appellation « à la tomate ».
Autres

Les colorants naturels
Sont employés : poudre de betterave (substitut de l’érythrosine), poudre de céleri, d’épinards, etc.

Les huiles végétales
De nombreuses huiles végétales peuvent être utilisées (tournesol, soja, colza, maïs, pépins de raisin…). Elles apportent de l’énergie, mais aussi et surtout des acides gras essentiels : acides linoléique et linolénique ; en revanche, elles sont dépourvues d’acide arachidonique.

Toutes ces huiles sont facilement oxydables et subissent une stabilisation préalable à leur utilisation. Si l’on donne au chien une alimentation industrielle, on peut néanmoins, pour qu’il ait un beau poil, ajouter une cuiller à dessert d’huile végétale par tasse d’aliment sec, au maximum.

La levure de bière : elle est riche en vitamines du groupe B, notamment B1, B3 et B5, indispensables au bon état des phanères (poils, griffes), mais elle est dépourvue de vitamines liposolubles. Elle est riche en certains acides aminés tels que, notamment, leucine, valine, lysine.

Elle contient en quantité des lécithines, d’où une stimulation du foie et une meilleure assimilation des graisses. Dans l’industrie, elle est incorporée 35 avec les farines, dans le prémélange.

Les oignons : la consommation d’oignons crus (plus de 0,5 % du poids corporel) entraîne la formation d’inclusions éosinophiles dans les érythrocytes, provoquant anémie hémolytique, fièvre et mort.

Cette toxicité est liée à un alcaloïde, le diméthylsulfure- propyldisulfure. Contrairement à certaines idées reçues, l’oignon, pas plus que l’ail, ne saurait éliminer les vers ou les puces. Au mieux, ils rendront l’haleine de l’animal déplaisante ; au pire, ils provoquent une anémie ; ils sont donc à proscrire.

Les pulpes de betterave : elles s’utilisent sous forme déshydratée. Leur faible digestibilité est liée à leur grande richesse en cellulose vraie. Elles stimulent le transit intestinal, mais sont particulièrement fermentescibles, d’où une production d’hydrogène, de gaz carbonique et de méthane. Quelques fabricants d’aliments les emploient.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:12

Rôle des nutriments, vitamines, oligoéléments et sels minéraux

Les protéines

Les protéines peuvent être d’origine animale ou d’origine végétale (graines de légumineuses : tourteau de soja…). Elles ne sont pas toutes équivalentes sur le plan énergétique, ni sur le plan biologique : la valeur biologique des protéines végétales, en particulier, est la moitié de celle des protéines animales.

Les protéines participent à la fabrication des muscles, grâce aux acides aminés fournis par l’alimentation. Les résidus sont éliminés par le rein, qui doit donc fonctionner parfaitement. Un apport trop important de protéines peut fatiguer le rein et entraîner des crises d’urée. Plus les protéines sont de bonne qualité, moins le rein se fatigue.

Les premiums, aliments ciblés en fonction du stade physiologique du chien, vont présenter de grandes variations dans les pourcentages respectifs des protéines et des lipides. Les chiens en ayant le plus besoin sont les chiots en croissance, les chiens sportifs, et les chiennes en gestation. Leurs reins étant en bon état de fonctionnement, un apport plus important en protéines n’a que des effets bénéfiques.
En revanche, les animaux dont les reins sont fatigués doivent avoir un apport réduit en protéines ; c’est le cas des chiens âgés et des chiens souffrant de pathologie rénale.
Les lipides

Les lipides, qui forment la matière grasse, sont nécessaires pour constituer une couche protectrice sur les muscles et fournir de l’énergie. Les chiens sportifs en ont donc davantage besoin que les autres.
Les glucides

Appelés également sucres, ils permettent le fonctionnement du cerveau et produisent l’énergie nécessaire à l’activité physique. On distingue les sucres rapides (bonbons, chocolat, morceaux de sucre) et les sucres lents (féculents). Il ne faut jamais donner de sucres rapides aux chiens.
Les cendres brutes

On désigne sous ce terme les matières minérales ou sels minéraux contenus dans les aliments. Environ 30 % sont assimilés. Plus l’aliment contient de minéraux, moins il est digestible. Les aliments pour animaux à assimilation difficile en contiennent peu.
Les vitamines

Leur liste est indiquée avec leur quantité précisée en milligrammes ou en unités internationales (mg ou UI). Le rôle des vitamines est le même pour toutes les espèces ani- 37 males. Mais leur action est tributaire de la quantité ingérée : une carence, c’est-à-dire un manque de vitamines, entraîne certains symptômes, et un excès en entraîne d’autres. Il est donc très important de comprendre et de respecter le dosage de chaque vitamine et leur rôle.
Les oligoéléments

Comme leur nom l’indique (en grec oligos signifie « petit », « peu nombreux »), les oligoéléments ne sont présents qu’à l’état de traces dans l’organisme ; néanmoins, ils sont essentiels à la bonne santé du chien. Les quantités d’oligoéléments sont exprimées sur les emballages en milligrammes.

Le fer : dans l’organisme, il se trouve essentiellement dans la moelle osseuse, la rate, le foie et les muscles. Il est utile pour lutter contre l’anémie ; c’est aussi un stimulant du cerveau.

Le zinc : il est présent dans le foie et le plasma. Il joue un rôle important dans la stabilité des protéines.

L’iode : cette substance existe dans la thyroïde et joue un rôle très important dans la croissance.

Le sélénium : il est localisé dans les muscles et le foie et joue un rôle dans les fonctions musculaires.

Le cuivre : c’est un stimulant nerveux qui se trouve dans le foie et dans le cerveau.

Le chrome : présent dans le foie, la rate et les os, il participe au métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Le manganèse : il se trouve dans le foie, les reins et le cerveau. Il a un rôle important dans la formation du squelette et dans celle des organes génitaux, mâles et femelles.

Le cobalt : présent dans les poumons, les reins et le foie, il évite l’anémie.

Le fluor : il se localise dans le foie, les reins, la rate et les os. Il participe à l’élaboration de la dentition.
Les sels minéraux

Le calcium : il assure la formation des os, des dents et participe à l’équilibre nerveux.

Le phosphore : il participe à la minéralisation osseuse avec le calcium et le magnésium.

Le magnésium : il participe à la formation des os et protège contre les infections.
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MessageSujet: Vitamines pour le chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:15

Vitamines pour le chien
Nourrir son chien Vitami10

Voici l'action des différentes vitamines sur le chien (leur utilité, excès et carence) :

- Vitamine D (huiles de poissons, de morue notamment)
Elle permet l'assimilation du calcium.
Un excès provoque des problèmes osseux et cardiaques ; une carence en vitamine D entraîne le rachitisme.

- Vitamine A (foie, jaune d'oeufs)
Elle participe à la vision et à la reproduction. Elle augmente aussi la résistance aux maladies infectieuses et parasitaires.
Une carence en vitamine A entraîne une perte d'appétit, un retard de croissance, des problèmes oculaires et de peau.

- Vitamine K (légumes verts)
C'est un élément important de la coagulation.

- Vitamine E (germe de blé)
Son rôle est important pour le fonctionnement musculaire et pour la reproduction. Elle empêche aussi la nécrose hépatique.
Une carence en vitamine E peut entraîner une stérilité, des troubles de la gestation et de la mise bas et des problèmes musculaires.

- Vitamine C (légumes, fruits, persil)
Elle permet la croissance et assure une protection contre les infections.
Un manque de vitamine C entraîne le scorbut.

- Vitamine B1 et Vitamine B6 (levures)
Ce sont les vitamines du système nerveux.
Une carence en vitamine B1 entraîne des pertes d'appétit, des convulsions et des paralysies. Une carence en vitamine B6 peut conduire à des troubles nerveux et des problèmes de peau.

- Vitamine B2 (levures, foie, oeufs, lait)
Elle assure la régulation des graisses.

- Vitamine B12 (foie, viande)
Elle est importante pour la stabilité du sang.
La carence en vitamine B12 entraîne une anémie et des troubles de croissance.

- Biotine (foie, jaune d'oeuf)
Elle entretient la qualité de la peau et du poil.
La carence en biotine provoque des dermatites squameuses avant d'attaquer l'état général.

- Vitamine PP (levures, foie)
Elle participe à l'élaboration de la peau et des systèmes digestif et nerveux.
La carence en vitamine PP entraîne la maladie appelée "black tongue".

Important : En matière de vitamines, il faut respecter les doses : ni trop peu, ni trop. Les produits industriels sont en général bien équilibrés ; on ne donnera donc pas de supplément vitaminique sans l’avis du vétérinaire.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:15

Nutriments pour le chien

Voici le rôle et règle des apports en nutriments pour le chien :
Protéines

- Rôle des protéines : fabrication des muscles.
- Cas nécessitant une augmentation en apport en protéines : Chienne en lactation et gestation, Croissance, Chien sportif.
- Cas nécessitant une diminution en apport en protéines : Chien âgé, Chien à problèmes rénaux, Chien suivant un régime amaigrissant.
Lipides

- Rôle des lipides : fabrication de la couche protectrice des muscles.
- Cas nécessitant une augmentation en apport en lipides : Chien sportif.
- Cas nécessitant une diminution en apport en lipides : Chien suivant un régime amaigrissant.
Glucides

- Rôle des glucides : fonctionnement du cerveau et fabrication de l'énergie.
- Cas nécessitant une augmentation en apport en glucides : Chien sportif.
- Cas nécessitant une diminution en apport en glucides : Chien suivant un régime amaigrissant et Chien diabétique.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:17

Classification des aliments pour chien

Voici les critères de dénomination des produits pour vous aider à choisir celui qui convient à votre chien. Les critères pris en compte pour la dénomination d’un aliment sont les suivants :
- l’âge du chien
- la taille du chien
- les besoins physiologiques à couvrir
L’âge du chien

On peut distinguer trois étapes : la croissance, l’âge adulte, le stade senior (animal âgé). La croissance est parfois divisée en deux sous-étapes :

- puppy : de très jeune à 6 mois ;
- junior : de 6 mois à l’âge adulte.

À noter : l’âge adulte est une notion relative qui dépend de la taille du chien adulte ; les grandes races ont une croissance plus longue.
La taille du chien

Certaines croquettes sont conçues pour les chiens de petite taille.





Les besoins physiologiques à couvrir

Les aliments doivent correspondre à une étape de la vie du chien : activité, gestation, croissance…
Les termes employés pour désigner la cible

Les termes employés peuvent être différents d’un fabricant à l’autre pour identifier une même cible. On peut ainsi rencontrer :
- chiot en croissance : « Puppy », « Puppy mini », « Puppy large », « Junior »
- chienne en gestation ou allaitant : « Actif », « Performance »
- chien adulte : « Adulte », « Maintenance », « Canin Adult », « Canin mini », « Canin large », « Gamme Oral Care Adult »
- chien sportif : « Actif », « Performance »
- chien âgé : « Senior »
- autres : « Light », « Light senior »
Quelques précisions

« Croissance »
Le chiot est considéré en croissance dans une fourchette plus ou moins étendue selon la race à laquelle il appartient :

- 2 à 6 mois chez une petite race
- 2 à 14 mois chez une grande race

« Actif »
Par « chien actif », on entend un chien qui a une activité en plus des promenades régulières de la journée. Ce peut être la chasse, l’agility, la course avec son maître, etc.

« Light »
Ces produits s’adressent surtout au chien obèse, c’est-à-dire au chien qui excède d’au moins 20 % le poids standard de sa race. Les signes d’obésité sont les suivants :

- la graisse touchant les flancs
- la forme du dos, qui présente un aspect de rectangle

« Senior »
Le chien est considéré comme « vieux » à partir de 8 ans chez une grande race, et à partir de l’âge de 10 ans chez une petite race. Le terme « vieux » signifie que le chien a plus de risque de souffrir de pathologies cardiaques, rénales ou hépatiques, dues à un vieillissement des organes.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:17

Savoir lire une étiquette d'aliment pour chien

Lors du choix d’une alimentation pour son chien, vous devez être capable de faire le tri entre toutes les indications notées sur le paquet pour choisir correctement une alimentation en fonction des besoins de votre compagnon canin.

Une étiquette comprend une face de présentation (mentionnant la marque, le nom du produit, la cible – c’est-à-dire le type de « consommateur » auquel le produit est destiné –, etc.) et, à côté ou au dos, les informations pratiques et techniques sur le produit.
La marque

Les marques ont-elles des différences significatives qui justifient d’en choisir une plus qu’une autre ?

Les diverses marques peuvent proposer des produits dont la présentation est différente. Il n’en est pas de même pour les premiums : ils sont équivalents dans la mesure où ils répondent à des besoins précis et bénéficient de recherches semblables avant commercialisation.


Le nom du produit

Il vous donne des indications :
- sur la cible : chat, chien…
- sur le stade physiologique visé
- sur la qualité : premium ou non
La dénomination du produit

Il s’agit des allégations portant sur la présence d’un ingrédient particulier : « au poulet », « au veau », etc. La législation permettant d’indiquer « aliment à l’agneau » ou bien « au goût d’agneau » est très précise et dépend du pourcentage de l’ingrédient effectivement mis en œuvre dans la composition totale.
La cible

Elle qualifie le produit et indique l’animal à qui il est destiné.
La description du produit

L’étiquette doit indiquer si l’aliment est complet ou complémentaire. L’objectif de l’aliment pour un stade de vie défini est également précisé. Un aliment complet couvre tous les besoins de l’animal. Un aliment complémentaire n’est qu’une partie du repas : légumes, céréales, qui doivent être ajoutés à un ou deux ingrédients pour faire une ration complète.
Le mode d’emploi

Il permet un usage correct de l’aliment et donne des conseils d’utilisation, notamment sur la quantité de nourriture à donner, qui dépend du poids de l’animal et de son stade physiologique. Il est fondamental que vous respectiez les doses indiquées, car elles suffisent à couvrir les besoins, même si la quantité vous semble faible.
Les ingrédients

Outre la liste des ingrédients figure l’analyse moyenne de la composition totale, en d’autres termes les taux de protéines brutes, de matières grasses brutes, de cendres brutes, de cellulose brute, et d’humidité.
La date de péremption

La date de péremption est la date jusqu’à laquelle l’aliment conserve ses propriétés spécifiques dans des conditions de conservation appropriées. Elle est annoncée par la mention suivante : « À utiliser de préférence avant », suivie de l’indication de la date limite d’utilisation (mois et année).
Le numéro de lot

Il doit être indiqué si la date de fabrication n’est pas précisée. La date de péremption exprimée en jour, mois ou année peut faire office de numéro de lot.
La déclaration d’additifs

Sur les étiquetages doit figurer la mention des additifs prévus par la réglementation, les colorants, les antioxydants et les conservateurs, et uniquement ceux-ci.
La déclaration des vitamines

On doit déclarer les vitamines A, D, E, et uniquement celles- ci, dans le cas d’ajout de vitamines dans l’aliment. Une mention sur l’étiquetage fera référence à la date limite de garantie des vitamines dans l’aliment.
Le poids net

Il indique la quantité de produit contenue dans la boîte ou le sac. Le poids net doit être mentionné comme suit : – pour les produits solides, « Poids net : … g » ou « Poids net : … kg » ; – pour les produits liquides, par les termes de « Volume net : … l », ou « Poids net : … g », ou « Poids net : … kg ».
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:18

Lexique de l'alimentation pour chien

Voici un petit lexique qui vous permettra de bien comprendre la nature des produits vendus, leurs composants et les notions inscrites sur les emballages :

Acides aminés : éléments de base permettant la fabrication des protéines par le corps. Il en existe vingt-deux sortes, dont dix doivent être obligatoirement présents dans l’alimentation du chien (onze dans l’alimentation du chat) car il ne les synthétise pas. Les aliments complets sont supplémentés avec des acides aminés afin de ne pas entraîner de manque.

Additif : selon leur nature et l’utilité visée, on distingue plusieurs types d’additifs : les additifs dits « zootechniques » (antibiotiques, coccidiostatiques, facteurs de croissance…), ceux dits « nutritionnels » (vitamines, oligoéléments…), et ceux dits « technologiques » (conservateurs, antioxydants, colorants…).

Aliment à objectif nutritionnel particulier (ou diététique) : ce type d’aliment satisfait des besoins nutritionnels spécifiques.

Aliment complémentaire : il ne s’agit pas d’un aliment susceptible d’assurer seul la ration journalière ; il est prévu pour compléter d’autres aliments.

Aliment complet : aliment suffisant à assurer une ration journalière.

Aliment minéral : aliment constitué principalement de minéraux. Aliment sec : aliment dont la teneur en eau est inférieure à 14 %.

Appétence : aptitude d’un aliment à être volontiers consommé par l’animal. Les fabricants travaillent beaucoup cet aspect, surtout pour les croquettes.

Besoins énergétiques : quantité de calories nécessaire à l’entretien et aux activités du chien. Les matières grasses sont les composants qui apportent le plus d’énergie. 1 g de matières grasses apporte 9 calories, 1 g de protéines ou de glucides, 4 calories. Les aliments pour régime amaigrissant sont très pauvres en matière grasse.

Cendres brutes : matières minérales ou sels minéraux contenus dans les aliments. Environ 30 % sont assimilés. Plus l’aliment contient de minéraux, moins il est digestible. Les aliments pour animaux à assimilation difficile en contiennent peu.

CMV : complément minéral et vitaminé. C’est une catégorie particulière d’aliment complémentaire, que l’on mélange à l’aliment.

Diététique : ce qualificatif est réservé aux aliments à objectif nutritionnel particulier.

DGCCRF : Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Cette direction, sous la tutelle du ministère des Finances, contrôle et vérifie la conformité des aliments pour animaux à la réglementation.

Énergie métabolisable : partie de l’énergie brute des aliments effectivement utilisée par l’organisme.

Enzyme digestive : protéine responsable de la digestion d’une molécule particulière. Par exemple, l’enzyme amylase transforme l’amidon en glucose.

Équilibre hydrique : teneur en eau de l’organisme. Suivant l’âge, l’organisme est composé de 70 à 80 % d’eau. En dessous de cette proportion, il peut y avoir déshydratation.

Fibres : glucides non digestibles (exemple : cellulose, pectines…). Les fibres non fermentescibles facilitent le transit intestinal ; les fibres fermentescibles favorisent une bonne flore intestinale, indispensable au bon fonctionnement du gros intestin. Les vieux chiens ont besoin de fibres pour faciliter le transit.

Gain moyen quotidien : poids supplémentaire (en grammes) pris chaque jour par le chiot. Par exemple, un Saint-Bernard prend 200 à 300 g par jour entre 3 et 4 mois.

Glucides digestibles : ils sont représentés par l’amidon des céréales. Cet amidon doit être bien cuit pour être digéré par l’animal.

Haute digestibilité : qualité de l’aliment qui procure le maximum de profit à l’animal, pour le minimum de déchets. Un aliment haut de gamme à 80 % de digestibilité implique que 80 % de la matière ingérée sera utile à l’organisme et que seuls 20 % seront éliminés par voie naturelle (excréments ou selles, également appelés « fèces »).

Ingrédients : matières premières entrant dans la fabrication du produit. Chaque ingrédient vise à apporter une ou plusieurs catégories de nutriments.

Lipides : matières grasses d’origine animale ou végétale. Ils ont deux rôles majeurs : apporter des acides gras essentiels, et fournir une source d’énergie sous forme concentrée.

Matière sèche : pourcentage de la ration donnée au chien, une fois l’humidité contenue dans cette dernière retirée. C’est cette partie sèche qui contient les nutriments nécessaires à l’alimentation de l’animal. Les croquettes contiennent 86 à 92 % de matière sèche ; les conserves, 20 à 30 % de matière sèche.

Métabolisme : ensemble des synthèses (anabolisme) et des dégradations (catabolisme) qui ont lieu dans l’organisme. Exemples : l’anabolisme des protéines désigne la synthèse des protéines à partir des acides aminés ; le catabolisme de l’amidon, la dégradation de l’amidon pour donner du glucose.

Nutriments : éléments unitaires utilisés par l’organisme. Un aliment contient plusieurs ingrédients (viande, céréales…) ; chaque ingrédient est constitué de plusieurs nutriments qui seront séparés dans le système digestif (ils seront digérés). Chaque nutriment a un rôle distinct dans le fonctionnement de l’organisme.

Pepsine : enzyme digestive permettant la transformation des protéines dans l’estomac.

Protéines : assemblage d’acides aminés entrant dans la composition de tous les tissus et des organes (coeur, foie, reins…). Exemples : protéines de boeuf, protéines de volaille, protéines végétales. Les protéines animales sont, en général, les plus digestibles pour les chiens.

Radicaux libres : substances produites naturellement par l’organisme et responsables du vieillissement (oxydation des acides gras insaturés constituant les membranes des cellules).

Sels biliaires : produits par la vésicule biliaire, ces sels permettent d’émulsionner les matières grasses ou lipides afin de faciliter leur digestion.

Stade physiologique : stade de la vie de l’animal déterminé par son âge, son sexe, son mode de vie, son environnement… Exemple : chiot, chienne en lactation, chien de compétition, chien âgé, etc.

Suc gastrique : substance qui digère les protéines. Ce suc est très acide, d’où son rôle d’antiseptique : peu de germes lui résistent, ce qui explique pourquoi le chien peut digérer des charognes, des viandes avariées, boire l’eau croupie des flaques…

Suc pancréatique : essentiel à la digestion, ce suc dégrade l’amidon et le transforme en vue de la digestion. Il participe aussi à la digestion des lipides et des protéines. L’insuffisance pancréatique peut donc avoir de graves conséquences sur la santé du chien.
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:21

Comment sont fabriqués les aliments pour chien ?
composition aliment
Nourrir son chien Compos11


Si vous hésitez à opter pour une alimentation industrielle parce que vous ignorez tout de sa fabrication, sachez avant tout que les règles d’hygiène et de contrôle sont très strictes, et que les matières premières répondent à des critères de qualité très sévères.
Les matières premières

Pour les matières premières, les fournisseurs doivent scrupuleusement respecter les normes de conformité et d’hygiène définies par le cahier des charges (par exemple, la teneur en protéines et le taux d’humidité pour les céréales). Dès réception dans les usines, des analyses sont effectuées. Si les denrées ne sont pas jugées conformes, elles ne doivent pas refranchir le seuil de l’usine.

Exemples d’analyses : recherche d’aflatoxine, de pesticide (triazine notamment), d’oeufs ou de larves d’insectes (Tribolium), analyse quantitative… Cette dernière est particulièrement importante lors de la réception d’une nouvelle récolte de céréales, car les variations observées par rapport à l’ancienne récolte peuvent amener une légère modification de la formule.

Exemples de paramètres contrôlés sur les céréales destinées à un floconnage :
- odeur
- humidité (par mesure de conductance)
- aspect
- poids spécifique
- pourcentage de grains avariés
- pourcentage de grains cassés

Ces céréales peuvent subir également :
- un nettoyage avant stockage par tamisage avec un aspirateur de poussières ;
- un épierrage : les céréales sont soumises à un mouvement sur un plan incliné avec dépression au-dessus, ce qui permet de séparer les pierres des grains.
La transformation des matières premières

Les matières premières subissent des transformations différentes selon la présentation que l’on souhaite obtenir.

Les croquettes : Elles proviennent d’une cuisson-extrusion qui soumet aux effets conjugués de la pression et de la température (90 à 150 °C) pendant un temps court (20 à 30 secondes) un mélange hydraté de matières premières en farines. Ces différentes actions, associées au malaxage et au cisaillement, cessent brutalement après le passage dans les filières.

La décompression permet l’expansion finale du produit. Les croquettes obtenues sont ensuite séchées et enrobées avec des produits gras pour compléter leur composition et augmenter l’appétence pour compenser la perte des arômes lors de la cuisson.

Tous les amidons ne se comportent pas de la même façon lors de l’extrusion. Un tel procédé exige une parfaite maîtrise de la technologie, souvent compliquée par une grande variabilité des réglages des appareils.

Les flocons : Les céréales subissent une cuisson à la vapeur (60 à 90 44 minutes entre 90 et 110 °C). Les grains gonflés sont ensuite écrasés entre des rouleaux, puis séchés.

Les biscuits : Les matières premières en farines sont préparées au pétrin, puis la pâte est laminée, découpée et cuite dans un four tunnel (10 à 15 minutes à 300 °C environ).

Les granulés : Leur fabrication vient de l’industrie des aliments pour bétail. Les farines sont agglomérées et moulées à la chaleur par des presses à granules. L’échauffement restreint de ces presses (70 à 80 °C pendant quelques secondes) implique une précuisson des céréales. Cette technique ne permet qu’une cuisson insuffisante de l’amidon dans les granulés, qui sont d’ailleurs une forme d’aliment peu utilisée chez le chien. Ce procédé est à proscrire pour la fabrication d’aliments destinés aux carnivores.

Les céréales dites « popées » : Elles subissent une expansion rapide et incontrôlée par éclatement à la chaleur (blé « popé » par exemple).

Les pâtes : Elles sont préparées à partir de semoule de blé dur, triturées sous vide et comprimées par une presse à haute pression. Les pâtes pour chien subissent une cuisson à la vapeur avant d’être moulées et séchées.

Les aliments semi-humides : Ce sont des aliments stabilisés à l’aide de technologies spécifiques (pH, eau libre). Leur fabrication implique souvent la cuisson-extrusion, mais non suivie de séchage. On peut rencontrer des grains de céréales aplatis prégélatinisés ou des fragments de légumes déshydratés mélangés à des flocons et à des croquettes pour constituer des « soupes ».

Les aliments humides : Présentés sous forme de conserves ou de semi-conserves, ils se caractérisent par leur richesse en eau, en protéines et en matières grasses. Ils sont largement composés de produits carnés, mais aussi de levures, de tourteaux, de céréales…
La distribution

Vous trouverez :
- en grande surface, l’alimentation de base et certains premiums
- en animalerie ou jardinerie, les premiums de laboratoires
- chez les vétérinaires, l’alimentation diététique, les premiums de laboratoires, et les produits à objectifs spécifiques

Les aliments « diététiques » ne sont vendus que chez les vétérinaires, puisqu’ils sont destinés à des animaux souffrant d’une pathologie détectée par le vétérinaire. Remarque : certaines marques d’aliments premiums ne sont présentes que dans les animaleries et jardineries
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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:24

Comment choisir l'alimentation de son chien ?

La décision de donner telle ou telle alimentation à un chien ne se prend pas à la légère : elle dépend de votre état d’esprit et de votre caractère, de votre disponibilité en termes de temps, de la place libre dans vos placards ou votre réfrigérateur, de votre mode de vie et de vos déplacements, de votre dévouement, parfois du caractère du chien, etc.
Quels sont les critères les plus importants pour vous ?

Selon les propositions que vous retiendrez, voici les aliments vers lesquels vous tourner :
- La facilité de préparation : nourriture industrielle
- La facilité de conservation : croquettes
- Faire plaisir à votre animal : nourriture traditionnelle, ou industrielle humide
- Respecter ses besoins : premiums
- Lui assurer une longévité importante : premiums
- Respecter les doses sans avoir à les calculer : premiums
- Le plaisir de lui préparer un repas : nourriture traditionnelle
- La possibilité d’emporter sa nourriture en voyage : croquettes
- L’absence d’odeur : croquettes
Comparatif des types d'alimentation :
Alimentation traditionnelle Alimentation industrielle
Temps de préparation à prévoir Pas de préparation, donc plus rapide
Plaisir de préparer Moins de plaisir de préparation

Attention à ne pas créer dedéséquilibre dans les proportions viande/riz/légumes
Aliment très équilibré
Ne pas céder aux caprices de son animal (quantité, goût...) Quantité précise à donner
Toujours faire un apport en huile de table : 1 cuillerée à dessert par repas
Alimentation humide Alimentation sèche
70 à 80% d'eau 15% d'eau
Quantité à donner plus importante Quantité à donner moins importante

Souvent plus appétissante pour le chien
Effet positif contre le tarte du fait de l'action abrasive
Selles plus molles Selles plus consistantes
Convient mieux aux chiens ayant tendance à la constipation Demande qu'on donne plus à boire en même temps
Conservation de 3 à 4 ans, et 24 heures après ouverture Conservation plus facile, y compris après ouverture

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MessageSujet: Re: Nourrir son chien   Nourrir son chien Icon_minitimeSam 29 Jan - 13:25

Croquettes pour chien : comment les choisir
vitamines alimentation
Nourrir son chien Vitami11

Pour choisir ses croquettes pour chien, il faut prendre en compte plusieurs critères parmi les suivants :

- l’âge du chien
- la taille du chien
- les besoins physiologiques à couvrir
L’âge du chien

On peut distinguer trois étapes : la croissance, l’âge adulte, le stade senior (animal âgé). La croissance est parfois divisée en deux sous-étapes :

- puppy : de très jeune à 6 mois ;
- junior : de 6 mois à l’âge adulte.

À noter : l’âge adulte est une notion relative qui dépend de la taille du chien adulte : les grandes races ont une croissance plus longue.
La taille du chien

Certaines croquettes pour chien sont conçues pour les chiens de petite taille. D'autres sont spécialement destinées aux chiens robustes qui ont un appétit... vorace !



Les besoins physiologiques à couvrir

Les croquettes pour chien doivent correspondre à une étape de la vie du chien : activité, gestation, croissance… Il faut également prendre en compte le changement d'étape de vie du chien : toutes les races ne grandissent pas à la même vitesse.
Les mots employés pour désigner le chien

Les termes employés peuvent être différents d’un fabricant à l’autre pour identifier une même cible. On peut ainsi rencontrer sur les paquets de croquettes pour chien :

- chiot en croissance : « Puppy », « Puppy mini », « Puppy large », « Junior »
- chienne en gestation ou allaitant : « Actif », « Performance »
- chien adulte : « Adulte », « Maintenance », « Canin Adult », « Canin mini », « Canin large », « Gamme Oral Care Adult »
- chien sportif : « Actif », « Performance »
- chien âgé : « Senior »
- autres : « Light », « Light senior »
Quelques précisions

« Croissance »
Le chiot est considéré en croissance dans une fourchette plus ou moins étendue selon la race à laquelle il appartient :

- 2 à 6 mois chez une petite race
- 2 à 14 mois chez une grande race

« Actif »
Par « chien actif », on entend un chien qui a une activité en plus des promenades régulières de la journée. Ce peut être la chasse, l’agility, la course avec son maître, etc.

« Light »
Ces croquettes pour chien s’adressent surtout au chien obèse, c’est-à-dire au chien qui excède d’au moins 20 % le poids standard de sa race. Les signes d’obésité sont les suivants :

- la graisse touchant les flancs
- la forme du dos, qui présente un aspect de rectangle

« Senior »
Le chien est considéré comme « vieux » à partir de 8 ans chez une grande race, et à partir de l’âge de 10 ans chez une petite race. Le terme « vieux » signifie que le chien a plus de risque de souffrir de pathologies cardiaques, rénales ou hépatiques, dues à un vieillissement des organes.
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